Harley Quinn – Tome 1

Quand la folie rend les péripéties invraisemblables ! 

harley-quinn-tome-1Bonjour à tous, j’espère que votre semaine, ou weekend se passe bien. Oui, j’évoque les deux, puisque je suis en pleines révisions, et que je ne sais absolument pas quand sortira cette chronique. Alors, j’avais besoin de rédiger ces lignes aujourd’hui, pour avoir les idées bien claires et précises. J’ai terminé cet après-midi le premier tome de Harley Quinn : Complètement marteau, édité par Urban Comics au prix de 19 euros, d’A.Conner, J.Palmiotti et C.Hardin. Pour vous contextualiser les choses, j’ai découvert les comics tout récemment. Le mois dernier à vrai dire, avec le premier tome de Justice League, dont j’avais fait un débriefe rapide. Cette fois-ci, j’ai choisis quel comics je souhaitais lire. Et pour commencer cette aventure, quoi de mieux que de redécouvrir notre personnage préféré, que l’on regardé devant notre bol de céréales ? Alors oui, j’ai toujours était une grande admiratrice de la démence de ce personnage, et figurez-vous que ma lecture fut des plus riches en rebondissements ! En me procurant ce premier tome, j’avais un peu peur de ce que j’allais y trouver. Disons que je m’étais imaginé une image toute faite d’Harley, de par mon enfance, mais également dans la façon dont elle était représentée dans le dessin animé. Et finalement, je fus plutôt surprise, parce que j’ai retrouvé Docteur Quinzel beaucoup moins stéréotypé qu’elle pouvait l’être sur France 3, comme si, finalement, elle avait changé au fil du temps. Tout ça pour dire que, en lisant ce comics après avoir dépassé la vingtaine, j’ai pu être confrontée à une psychopathe de renom !

  • Un scénario à l’image de sa psychose :

Alors, je dois bien avouer que le début de ma lecture a été légèrement chaotique, car je me perdais dans l’ordre des bulles. Détails mise à part, j’ai été agréablement surprise par le prologue. En effet, notre Docteur Quinzel rêve d’avoir sa propre BD, et va ainsi imaginer qui sera en charge du scénario et du dessin. De ce fait, vous avez de manière indirecte, l’intervention de différents illustrateurs, et nous pouvons découvrir les différentes interprétations graphiques d’Harley, passant par le look 60’ ou, sous le coup de crayon de Jim Lee (dont on doit Justice League et Batman Silence !) Ainsi, on ne rentre pas directement dans le vif du sujet, et avons le temps de nous familiariser avec le personnage, détail que j’ai trouvé très ingénieux.

L’histoire se met réellement en place à partir du premier chapitre, ou comme indiqué dans le résumé, que voici, elle s’installe dans le Coney Island. Bien évidemment, son train de vie est rythmé par sa folie et sa démence, et c’est ainsi qu’elle va s’aventurer dans les situations les plus rocambolesques ! D’aventures en aventures, on se rend compte que malgré son extravagance elle ne pense pas (forcément) à mal, d’ailleurs la cause animale lui importe beaucoup ! Elle aide également son prochain à sa manière, et on ne peut pas s’empêcher de rire par son déséquilibre émotionnel.

Au fil des pages, Harley se fait tout un réseau, notamment avec ses locataires, mais aussi d’anciens amis (que je vous laisse découvrir par vous-même). Elle aura des idées tout aussi farfelues qu’elle, et ne manque pas d’imagination pour se retrouver au milieu de la baston.

Chaque situation est (gérée ?) réglée à sa manière, et c’est souvent par la force brutale. Mais elle n’en reste pas moins une enfant par moments. Son déséquilibre accentue le dynamisme de la série. Sa charge émotionnelle conduit à des situations tout à fait hors du commun, et dont on ne peut s’empêcher de rire. Ce récit est un mélange d’inconvenance et d’incongruité !

  • Un graphisme haut en couleur :

Alors oui, bien évidemment je ne suis toujours pas habituée à la couleur, mais sa présence n’est pas pour me déplaire ! Je reste fascinée par la vigueur que cela implique, et par le renforcement que cela donne à l’univers. Nous sommes ainsi réellement projetés dans un monde fictif, ou la couleur facilite l’immersion du monde d’Harley Quinn ! J’apprécie grandement les nombreux détails au sein de l’arrière-fond, les planches sont d’autant plus riches, et gourmandes si je puis dire !

Pour résumer, j’ai été fascinée par ce personnage démesuré, mais dont on ne peut s’empêcher d’avoir de l’empathie. J’ai totalement adhéré à cet univers et aux graphismes de Chard Hardin ! Alors, pour tous ceux qui souhaitent, comme moi, commencer l’aventure, ne vous privez pas et lancez-vous !

Merci d’avoir pris le temps de lire cette ébauche aliénante.

Cordialement, Euphox.

8 réflexions sur “Harley Quinn – Tome 1

  1. Si tu as aimée le sérieux et le ton délirant d’Harley, je te conseille Injustice. Elle y est touchante, drole et essaye vraiment de se racheter une conduite. Et tu peux continuer avec cette série, puisque le reste des tomes est très bon. D’ailleurs le dernier (le 7 je crois) vient de sortir chez Urban.

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    • Ah je connaissais la série Injustice seulement de nom, mais je porterai un regard plus attentif, lors de ma prochaine escapade en librairie ! Oui le dernier tome (tome 6) est sorti le mois dernier.

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