Sujet Annexe #6

Bonjour tout le monde, j’espère que vous allez bien, malgré la situation délicate. Aujourd’hui je reviens pour un rendez-vous annuel dont je prends toujours plaisir à participer. En effet, nous sommes en plein milieu de la semaine shôjo (du 20 au 26 avril) organisée par le Cub Shojo. J’avais d’ailleurs été très heureuse de participer à la session 2019 dont voici l’article en question.  Durant toute la semaine, de nombreux blogueurs doivent répondre à la question suivante : « Quel shôjo conseillerais-tu à un débutant ? ». Comme précédemment, j’ai trouvé le sujet très intéressant, laissant un large choix de réponses.

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Quel shôjo conseillerais-tu à un débutant ?

Alors, pour le coup il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver une réponse. D’une part parce que mes choix étaient restreints (j’ai lu très peu de shôjos, mais je reprends petit à petit au fil des années) et d’autre part car j’avais une idée bien précise en tête. En effet, je voulais discuter d’une licence qui ne possédait pas trop de clichés. Oui, je sais, je vais faire grincer quelques dents. Mais j’entends par là, les différents « codes » que l’ont retrouve dans de nombreux shôjo. Là encore, je n’en fais pas une généralité.

Bref, tout cela pour dire que, si je devais conseiller un titre, je partirai sur « Lovely Complex ». Bien qu’il n’est pas été mon premier shojo (nombreux d’entre nous avons commencé par « Card Captor Sakura » ou encore « Tokyo Mew Mew ») je trouve que l’univers et les thématiques abordées sont assez universels pour plaire à un large public féminin, comme masculin. D’autant plus que la série papier (paru aux éditions Delcourt / Tonkam, comportant un total de 17 tomes) fut adaptée en anime durant l’année de publication française, soit en 2007. Donc il y en a pour tous les spectateurs. L’article sera illustré par l’adaptation animée, mais l’histoire reste fidèle à celle du papier que je lisais à la bibliothèque de mon village, ah que de bons souvenirs !

L’HISTOIRE

Bien alors, pour commencer de quoi nous parle Lovely Complex ? La saga narre l’histoire d’une relation entre deux personnages complexés par leur taille : Risa Koizumi, jeune fille mesurant 170 cm ; et Atsushi Ootani haut de 156 cm. En raison de leur taille et de leurs nombreuses chamailleries, ces deux personnages sont comparés à un duo d’humoristes, les All Hanshin Kyojin. Mais leur taille les empêchent de s’épanouir complètement : ils manquent de confiance en eux pour ce qui est des relations avec les personnes du sexe opposé. Durant les vacances d’été, Risa et Atsushi tombent amoureux de deux autres personnages et décident de s’entraider et de s’encourager mutuellement pour vaincre leurs complexes et essayer de séduire les élus de leurs coeurs… Mais il s’agit d’un échec pour eux deux. Cependant, à force de rester aux côtés d’Atsushi, Risa ne commence-t-elle pas à devenir amoureuse de lui ? (src : nautiljon)

LA COMEDIE 

Ce qui donne cette particularité à Lovely Complex, c’est son humour décalé. En effet, l’auteur n’hésite pas à jouer sur l’apparence de ses personnages, en les ridiculisant de manière caricaturale, apportant ainsi une atmosphère drôle et légère à l’univers. Le lien qui unit Risa et Ootani est leur complicité, leurs points communs (par exemple, Umibozu, un chanteur de rap). Cela permet également de se familiariser avec les protagonistes, que ce soit dans le manga ou l’anime. L’aspect comique pose les bases de l’univers et des différentes personnalités qui peuplent le récit. D’autant que la comédie est très bien dosée, comme pour la romance (dont je parlerai un peu plus tard). Malgré leurs chamailleries concernant leur taille, on se prend d’affection pour eux. D’ailleurs parlons-en de leur taille, c’est ce qui m’a plus lors de la lecture du résumé. D’or et déjà nous cassons les codes du genre en apportant une dose d’originalité.

LA ROMANCE 

Parlons maintenant du coeur de l’histoire, l’amour. En effet je trouve que celle-ci correspond parfaitement pour un débutant, et ceux pour plusieurs raisons. Premièrement car Risa ne tarde pas à avouer ses sentiments pour Ootani (cela se passe au début de l’histoire, pas d’inquiétude). De ce fait, le sujet est directement lancé. La franchise de la jeune lycéenne permet d’éviter tous les sous-entendus et les scènes à rallonges que l’on retrouve parfois. D’ailleurs se franc-parler continuera tout au long de l’histoire. C’est pourquoi je pense que cette romance est adaptée pour un très large public. Mais le plus intéressant, bien que nous découvrirons l’histoire du point de vue de Risa, c’est sûrement le personnage masculin Ootani. Tout au long du récit, nous allons suivre l’évolution de ses sentiments envers Risa. En effet, Ootani considère Risa comme sa partenaire d’un duo comique. Observer au fur et à mesure ses doutes, ses interrogations, sa façon de voir sa camarade, donne un intérêt différent au récit. Leur histoire prend son temps, avec des hauts comme des bas.

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Pour conclure, je dirai que la saga « Lovely Complex » est universelle. Elle s’adresse à un lectorat très varié, jouant avant tout sur l’humour. La romance se glisse doucement, sans pour autant être ennuyante. Elle aborde de nombreux aspects, que ce soit la confiance en soi, le regard d’autrui, les différences, le rejet, l’échec, la pérséverance etc… De plus, les traits de l’auteur sont doux et agréables à l’oeil !

LES AUTRES PARTICIPANTS

L’antre de la Louve – L’antre du Boiteux – L’apprenti Otaku – Book Trotter –  Le Chapelier Fou – Heaven Manga –  Les lectures de Kitsune – Ma petite Médiathèque – Mirrors – Miyuneko no Yume – Moonyko – Royaumes des histoires –