Fire Punch – Tome 3

« Quand j’avais 13 ans… Il n’existait que deux types d’individus, les dominants et les dominés. Ceux qui sont à l’abri du froid, et ceux qui le subissent. Les êtres humains, et les combustibles. » – Neneth 

 Bonjour à tous, j’espère que votre weekend se passe pour le mieux. Quant à moi, je viens de terminer l’opus dont il sera question (comme vous pouvez le voir, de par l’illustration). Il s’agit bien évidemment du T3 de Fire Punch, édité par Kazé que je remercie pour leur envoi ! Alors, je vous avais quitté lors du précédent article (que vous pouvez retrouver ici) en déduisant que ce troisième tome serait consacré à Judah, soldat de Behemdolg. Et bien figurez-vous que ce ne fut absolument pas le cas. Dans ce tome, nous sommes beaucoup plus axés sur l’affrontement entre Agni et les trois condamnés à mort qui nous avaient été brièvement montré à la fin de l’épisode 18. À savoir Fugaita , Kaloo, et Daida, qui sera en plus grande partie sur le devant de la scène.

En effet, le plan mis en place par Togata suivi son cours durant les premières pages mais, vous vous en doutez par la suite ses calculs ont été quelques peu chamboulé. L’élément perturbateur fut Agni lui-même. Il commença à avoir des visions, et il rentra dans une rétrospection à laquelle je n’étais pas préparé. Je ne souhaite pas en dire davantage, mais celui-ci se demandera quel est le sens de sa vie, le pourquoi du comment il a choisi de survivre. Et nous avons donc une belle confrontation entre le jeune homme qu’il était autrefois, et celui qu’il est advenu. J’ai beaucoup apprécié ce passage (bien que, je dois tout de même l’avouer, la compréhension ne fut pas immédiate) , ou le lecteur sera obligé de ressentir une once d’empathie. Confronté le passé et le présent, à un moment aussi crucial pour l’intrigue, et dans un premier temps surprenant, car les événements suivants s’accélèrent en crescendo, mais aussi parce que depuis le deuxième tome, on avait tendance (en tout cas, ce fut mon cas) à voir Agni comme une arme, et non comme un être humain.

La deuxième chose qui me frappa, c’est que j’ai mis nettement moins de temps à lire ce troisième tome, contrairement aux deux précédents. Et cela s’explique sans doute par le fait que certains passages sont simplement contemplatifs. Nous avons au final, que très peu de dialogue, et cela nous laisse l’opportunité de vraiment s’attarder sur les planches, qui sont crayonnées de détails, notamment au niveau de l’affrontement entre Agni et Daida.

Chose que je tiens également à souligner, et qui a son importance dans le scénario, c’est cette notion de castes. Le gouvernement (si je peux l’appeler ainsi) ne mâche pas ses mots, et proclame ouvertement que « leurs combustibles » ne sont que des sous-fifres, de races et d’intelligences inférieures. Ainsi s’opposent deux visons, deux combats et deux idéaux complètement différents. Je pense que cela pourra être intéressant par la suite, de voir chacun avançait dans leur voix.

De plus, cela faisait un long moment que cette sensation ne m’était pas arrivée. Vous savez, celle ou l’on souhaite ardemment savoir la suite. La fin de ce troisième tome est d’une frustration sans nom, mais d’un génie remarquable ! Après toute cette agitation, l’auteur arrive à pimenter son scénario avec l’arrivée de nouveaux personnages. À peine avons nous le temps de prendre une respiration, que l’intrigue semble se déplacer vers une autre voie, tout aussi tumultueuse que celle qu’elle vient de délaisser. On en apprend très peu, mais je pense que je serai satisfaite lors de la lecture du prochain opus, (qui sortira d’ailleurs en décembre prochain).

Ainsi pour conclure, je dirai que ce tome fut moins mouvementé que le précédent, mais reste néanmoins très plaisant à lire, et permet de revenir à l’essentiel. Il est dans la continuité, et permet sans doute de faire la transition entre deux cycles bien distincts.